Basket

Jordan est milliardaire !

Le meilleur joueur de l’histoire de la NBA est également habile en affaires. Michael Jordan est en effet entré dans le cercle très fermé des milliardaires selon le magazine Forbes.

Le magazineForbesa en effet publié, ce mardi, sa traditionnelle liste des milliardaires de la planète. Et Michael Jordan, qui l’a intégrée pour la première fois, appartient désormais aux 1 826 personnes les plus riches du monde.

L’ancien joueur des Chicago Bulls, propriétaire de la franchise des Charlotte Hornets, serait à la tête d’une fortune estimée à un milliard de dollars, niveau de richesse atteint en juin dernier selon Forbes, et pointerait donc à 1741e place du classement.

Outre les 100 millions de dollars de revenus que lui rapporte sa célèbre ligne de chaussures et vêtements Air Jordan, MJ possède notamment la franchise des Charlotte Hornets, estimée à plus de 700 millions de dollars.

L’homme le plus riche du monde reste toujours Bill Gates (79,2 milliards de dollars), devant Carlos Slim et Warren Buffett.

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Curry, James, Westbrook: qui sera MVP ?

A un mois du terme de la saison régulière en NBA, les candidats au titre de MVP se bousculent. Si Stephen Curry semble favori, vu le parcours de Golden State, tout peut encore basculer.

Bien sûr, on pourrait citer Jeff Teague, Marc Gasol ou encore LaMarcus Aldridge. Mais soyons réalistes deux minutes: le titre de MVP de la NBA se joue à quatre, alors que la saison régulière entre dans sa dernière ligne droite. A un peu plus d’un mois des playoffs, Stephen Curry, LeBron James, Russell Westbrook et James Harden se dégagent comme les vrais candidats à la succession de Kevin Durant. Mais si le premier de ce quatuor apparaît comme le favori n°1, rien ne dit qu’il soulèvera le Maurice Podoloff Trophy…

STEPHEN CURRY, LE FAVORI

(23,6 points, 4,4 rebonds et 7,8 passes de moyenne, 48,3% de réussite à trois ponts)

Sa saison est à l’image de celle de Golden State: brillante. A chaque sortie, ou presque, Stephen Curry régale avec ses dribbles dans le dos, ses passes aveugles et son adresse affolante à longue distance. Avec lui, le basket semble si simple qu’on se demande à quoi peuvent bien servir toutes ces séances vidéo que les entraîneurs imposent parfois à leurs joueurs. Donnez-lui la balle et l’aîné des "Splash Brothers" improvisera un solo. Le fait que les Warriors trônent en tête de la conférence Ouest plaide évidemment en sa faveur.

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4 bonnes raisons de ne plus sélectionner Noah

Puisque l’équipe de France n’est pas une priorité pour Joakim Noah, il ne doit plus en être une pour les Bleus. Voilà pourquoi Vincent Collet doit s’en passer à l’Euro 2015.

PARCE QU’IL NE VEUT PAS VENIR…

"Je l'ai toujours dit: l'équipe de France, c'est une super expérience, mais ça n'a jamais été ma priorité." Dans l’interview qu’il a accordée à L’Equipe, Joakim Noah ne dit pas clairement qu’il ne veut pas disputer l’Euro 2015 – et par conséquent les Jeux Olympiques de Rio en 2016 – avec les Bleus. Mais il faut savoir lire entre les lignes. Ces propos, qu’il ne tient pas pour la première fois, signifient bel et bien que rejoindre la sélection est un fardeau, un investissement supplémentaire qu’il n’est pas prêt à faire. Pourquoi, donc, devrait-on le forcer à venir alors que d’autres sont vraiment motivés ?

PARCE QU’IL PEUT DIVISER LE VESTIAIRE

La priorité de Vincent Collet, quand il construit son équipe, est toujours de former un groupe qui vivra bien ensemble. Avec des titulaires inamovibles et des joueurs de complément qui acceptent leur rôle. Après l’Euro 2011, seule campagne de "Jooks" avec les Bleus, la raquette tricolore a souvent été en chantier et certains intérieurs ont su en profiter pour devenir plus que des remplaçants. Reprendre le pivot des Chicago Bulls bouleverserait cette nouvelle hiérarchie, heurterait certains egos et fragiliserait l’ensemble. Vu les prochaines échéances, le sélectionneur ne peut pas prendre ce risque.

PARCE QU’IL EST TEMPS D’INSTALLER GOBERT !

Depuis la Coupe du monde 2014 et encore plus après sa performance XXL au Rising Stars Challenge (18 points, 12 rebonds), Rudy Gobert fait régulièrement les gros titres de la presse spécialisée. Le départ d’Enes Kanter à Oklahoma City lui a laissé une place de choix dans la peinture du Jazz et le jeune pivot tricolore (22 ans, 2,18 m) en profite pleinement. Pas seulement pour jouer, mais aussi pour performer ! Depuis qu’il est titulaire à Utah, l’ancien Choletais tourne à 9,8 points, 10,6 rebonds et 4,0 contres de moyenne par match. L’avenir des Bleus à ce poste, c’est lui. Autant lui faire entièrement confiance.

PARCE QU’IL Y A BEAUCOUP D’AUTRES SOLUTIONS

L’équipe de France a longtemps manqué de grands intérieurs, ces joueurs qui culminent à plus de 2,10 mètres et font la différence au niveau international. Avec Rudy Gobert, elle en a un. Mais il y en a d’autres ! Alexis Ajinça (2,15 m), quand il joue avec New Orleans - ce qui est le cas en ce moment -, prouve qu’il a des qualités. Joffrey Lauvergne (2,11 m), qui vient de débarquer en NBA à Denver, a déjà de bonnes références. Et Kim Tillie (2,11 m) peut rendre des services. Sans oublier Kevin Séraphin (2,06 m), qui veut retrouver les Bleus après deux campagnes ratées, voire Mouhammadou Jaiteh (2,11 m), futur candidat à la draft.