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AFRIQUE

Les forces spéciales maliennes abattent un suspect de l'attentat de Bamako






















Les forces spéciales maliennes ont abattu vendredi un homme suspecté d'avoir mené l'attaque terroriste du 7 mars à Bamako, qui avait fait cinq morts dont un français.

Lors d'un aussaut, les forces spéciales maliennes ont abattu vendredi 13 mars à Bamako l'un des auteurs présumés de l'attentat du 7 mars, qui avait fait cinq morts dans la capitale du Mali.

"Lors d'un assaut lancé ce vendredi, l'un des auteurs du crime terroriste de samedi dernier a été tué. Il n'a pas voulu se rendre", a déclaré à l'AFP le numéro 2 des forces spéciales, communément appelées sécurité d'Etat.

"C'est l'un des assaillants de samedi. C'est lui qui, à moto, avait lancé une grenade dans la rue du bar-restaurant La Terrasse", a-t-il assuré.

Appuyées par des policiers de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) et des enquêteurs français et belges, arrivés en renfort, les investigations ciblent une dizaine de "véritables terroristes organisés", selon des sources proches du dossier.

Parmi eux figurent un binational russo-malien, qui n'a pu être localisé, et le chauffeur présumé, qui serait handicapé, a-t-on précisé.

Cet attentat à la grenade et à l'arme automatique, le premier à frapper des Occidentaux à Bamako, a fait cinq morts: trois Maliens, un Français et un Belge, et huit blessés, dont deux Suisses, au bar-restaurant La Terrasse et aux alentours de ce haut lieu de la vie nocturne dans la capitale.

L'attentat a été revendiqué par le groupe jihadiste Al-Mourabitoune de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, qui a dit vouloir venger le prophète de l'islam, "insulté et moqué par l'Occident mécréant", ainsi que l'un de ses chefs, tué par l'armée française en décembre dans le nord du Mali.

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Un écolier de 12 ans battu à mort par un enseignant au Caire


Dimanche, un écolier de 12 ans est décédé au Caire suite à une hémorragie cérébrale après avoir été frappé par son instituteur, selon le ministère de l’Éducation. Un fait divers symptomatique de la hausse des violences contre les enfants en Égypte.

Un écolier âgé de 12 ans est décédé, dimanche 8 mars en Égypte, "après avoir été battu la veille par un enseignant", a annoncé le ministère égyptien de l’Éduction nationale dans un communiqué. La victime, un jeune garçon scolarisé dans une école élémentaire publique du quartier populaire de Sayeda Zeinab, au Caire, avait été transportée inconsciente à l’hôpital après une hémorragie cérébrale. Le corps de l'écolier portait les marques d'une blessure au crâne, a indiqué le directeur du département médico-légal, Hicham Abdel Hamid.

Le ministère de l’Éducation a suspendu l'enseignant et annoncé l’ouverture d’une "enquête urgente". Les motivations de l'instituteur n’ont pas été précisées mais des médias locaux ont rapporté qu’il reprochait à l’écolier de ne pas faire ses devoirs. Le ministre de l’Éducation, Moheb El-Rafie, a ordonné la fermeture temporaire de l’école Al-Shuhada, où était scolarisé le jeune garçon, pour "préserver la santé psychologique des autres élèves", rapporte le site internet du journal "Al-Ahram".

>> À lire sur les Observateurs de France 24 : "Éducation à coups de bâtons en Égypte"

Ce fait divers intervient alors que la maltraitance des enfants prend des proportions inquiétantes en Égypte, où les châtiments corporels sont monnaie courante dans les écoles, malgré un décret ministériel datant de 1998 qui interdit toute punition corporelle contre les élèves. Entre début 2014 et la fin octobre, les violences sur les enfants ont augmenté de 55 % par rapport à la moyenne des trois années précédentes, indiquait en décembre le Conseil national pour l'enfance et la maternité, qui dépend du ministère de la Famille, précisant que 50 % des cas de violence ont été recensés dans des établissements scolaires.

En septembre, le directeur d'un orphelinat au Caire a été condamné à trois ans de prison pour avoir brutalisé des mineurs. Une vidéo sur internet le montrait en train de battre des enfants, qui s’enfuyaient en hurlant. En 2008, un professeur de mathématiques d’Alexandrie avait tué un écolier en le frappant au torse. Il avait été condamné à six ans de prison pour homicide involontaire, rappelle "Al-Ahram".
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Le film marocain "Fièvres" remporte l'étalon d'or au Fespaco

"Fièvres", film du réalisateur marocain Hicham Ayouch, a remporté samedi à Ouagadougou l'Étalon d'or du Fespaco, distinction la plus prestigieuse de ce festival du cinéma africain. "Timbuktu" a dû se contenter de prix mineurs.

L'Étalon d'or, distinction la plus prestigieuse du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), a été attribué, samedi 7 mars, au film "Fièvres" du réalisateur marocain Hicham Ayouch.

"Je suis Africain et fier de l'être", s'est exclamé le lauréat, ému : "Nous sommes un continent beau, noble et riche, nous sommes la mère de toute la terre, nous sommes les sages du monde".

Journaliste de formation, Hicham Ayouch n'est autre que le frère cadet de Nabil Ayouch, lauréat de l'Étalon d'or 2001 avec le film "Ali Zaoua".

Prix mineurs pour "Timbuktu"

"Fièvres" raconte l'histoire d'un enfant de 13 ans, Benjamin, qui part vivre chez son père Karim. Ce dernier, qui vit lui-même chez ses parents, se retrouve complètement démuni face à ce garçon qui bouleverse sa vie.

Le film vedette du festival, "Timbuktu", s'est contenté de prix mineurs, celui du meilleur décor et de la meilleure musique, après avoir été auréolé fin février en France de sept César, dont celui du meilleur film. Des menaces de déprogrammation avaient plané sur ce film. Mais "Timbuktu" a finalement bien été présenté au Fespaco où il a récolté un tonnerre d'applaudissements.

La sécurité avait été renforcée pour cette 24e édition du Fespaco. Des "problèmes sécuritaires" étaient craints en raison de la diffusion de "Timbuktu", film racontant la vie quotidienne dans le nord du Mali sous la coupe des jihadistes, qui ont contrôlé plusieurs mois cette région en 2012 et 2013.

Fondé en 1969, le Fespaco se tient tous les deux ans au Burkina Faso, pays pauvre dont il constitue la carte de visite à l'international. L'édition 2015 est la première depuis la chute du président Blaise Compaoré en octobre dernier à la suite d'une révolte populaire.

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